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JO Paris 2024 : entre sites historiques et grands noms, les relais collectifs de la flamme dévoilés

Près de 12.000 kilomètres et 10.000 relayeurs Six relais collectifs seront également présents sur le parcours de la flamme paralympique. Chacun d’entre eux mettra en avant des bénévoles, des …

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JO-2024 Entre sites historiques et grands noms, les relais de la flamme dévoilés

Le parcours et les premiers porteurs de la flamme olympique en relais collectifs ont été dévoilés mercredi par le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris-2024. Le Mont-Saint …

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PARIS 2024. Sites historiques et grands noms, les relais collectifs de la flamme dévoilés

69 relais de 24 personnes Plus de 3.000 porteurs prendront part aux relais en équipe de la flamme olympique, du 8 mai au 26 juillet, et paralympique entre le 25 et le 28 août. Au total, les …

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« Nous cherchons à rendre le religieux intelligible et intelligent »

La Croix : Les éditions Labor et Fides fêtent leur centenaire. Qui sont-elles aujourd’hui ?

Marion Muller-Colard : Labor et Fides est une maison d’édition ancrée à Genève depuis cent ans. Elle est considérée comme la principale maison d’édition protestante francophone et cette pérennité lui donne son crédit. Vivre cent ans, en soi, témoigne d’une pertinence.

Je présente volontiers notre catalogue comme un catalogue de sciences religieuses. Si nous avons quelques publications qui admettent un ancrage confessionnel, nous sommes surtout dotés de collections qui correspondant aux différentes disciplines qu’on peut rencontrer lorsque l’on cherche à penser sérieusement la question religieuse : sociologie des religions, histoire des religions, sciences bibliques, théologie…

Comment sont nées les éditions Labor et Fides ?

MM-C. : Quand la maison a été créée en 1924, elle s’appelait seulement « Labor », acronyme pour « littérature actuelle, brève, opportune et réconfortante ». Il s’agissait alors de proposer une littérature d’édification, comme on disait jadis. La maison devient « Labor et Fides » dans les années 1950 sous la direction de Jacques de Senarclens, un théologien très engagé pour la diffusion de la pensée de Karl Barth (1886-1968), pasteur réformé et grand théologien suisse, dont il va disparaître tous les droits de traduction. C’est le moment où la maison va prendre un tournant très théologique et développer toute une littérature scientifique liée à la question religieuse. Cette histoire a été ponctuée de grandes publications : la monumentale Encyclopédie du protestantisme sous la direction du théologien Pierre Gisel, les œuvres de Dietrich Bonhoeffer, Paul Tillich, Elisabeth Kübler-Ross, Jacques Ellul ou Lytta Basset…

Quelle analyse faites-vous des attentes du grand public à l’égard d’une maison d’édition comme la vôtre ?

MM-C. : J’ai l’impression que le regard sur la Bible est en train de changer. Il y a un regain d’intérêt pour la Bible comme monument de l’humanité, comme patrimoine anthropologique, y compris en dehors d’une approche confessionnelle. Accompagner cette lecture de la Bible est un aspect important de notre raison d’être. Je perçois aussi un retour vers les questions existentielles liées à un agnosticisme ouvert qui envoya que, dans l’effondrement du religieux, il y a quelque chose qui s’est perdu et que la vie de l’esprit est en manque. À Labor et Fides, nous essayons de nous situer dans ce lieu de l’accueil du doute et de la question du sens.

Notre maison a vraiment vocation à penser le religieux, à le rendre intelligible et intelligent. « Intelligible », dans une approche purement intellectuelle et non confessante du religieux. Car au XXIe siècle, le religieux n’a pas disparu, contrairement à ce qu’on a pu imaginer avec la sécularisation, et il vaut mieux être capable de le penser plutôt qu’il ne pense à notre place. Quant à rendre le religieux « intelligent », j’entends par là, pour les productions qui supposent que la question de Dieu est une belle et grande question, l’aborder avec finesse et subtilité.

Comment abordez-vous ce centenaire ? Comment hériter tout en continuant à créer ?

MM-C. : La fidélité, l’ancrage, est un crédit en soi. Cela constitue un repère dans une époque où on a le sentiment que tout bouge très vite, où l’obsolescence programmée touche même la pensée. Pour toutes les raisons que je viens d’évoquer, nous avons un devoir de fidélité par rapport à des gens qui ne savent pas encore qu’ils ont besoin d’une maison comme la nôtre. Ce mouvement de concentration est à mettre en tension avec un mouvement d’exploration, vers de nouveaux lecteurs.

Vous lancez une nouvelle collection « Qu’est-ce que ça change ? ». En quoi répond-elle à ce défi ?

MM-C. : Aujourd’hui, nous sommes face à une crise de la culture qui est aussi celle d’un « penser en commun » lié à l’ultra-spécialisation, au cloisonnement des disciplines et des sphères sociologiques. Il est ainsi devenu très difficile de penser ensemble les grandes questions communes.

Avec cette collection, nous avons eu envie de développer des titres qui nous permettent de rejoindre un public large, n’ayant pas préalablement fait des études supérieures et d’aller aussi vers les plus jeunes, en tenant compte de la crise du temps disponible pour la lecture et de la défiance à l’égard des intellectuels. Ces livres prennent la forme d’une conversation, où le partage premier sur la démonstration.

Dans cette collection, le nom de l’auteur est à chaque fois précédé par « selon », par exemple L’origine, selon François Ansermet ou Le cerveau, selon Alexis Jenni. Ce mot « selon » est un aveu qui n’est pas du tout un discrédit. Il signe une humilité qui n’est pas un rabaissement, mais la simple honnêteté intellectuelle qui consiste à reconnaître qu’aucun de nous ne pourra dire le tout de quoi que ce soit, mais que nous nous donnons à penser les uns aux autres en nous. écoutant.

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« Qu’est-ce que ça change ? », une petite collection inspirée

Un format de poche, une couverture colorée sans fioritures, moins de 100 pages et un prix léger (10 €) : la nouvelle collection « Qu’est-ce que ça change ? », édité par Labor et Fides, à des détours simples, mais ses premiers titres sont prometteurs. Le psychanalyste François Ansermet, l’écrivain Alexis Jenni, la philosophe Carole Widmaier, directrice de la collection, sont les premiers à répondre à la question, en abordant des thèmes aussi variés qu’essentiels : « l’origine », « le cerveau », « la promesse ». Ces textes personnels et profonds, dépourvus de notes de bas de page mais citant leurs « dettes » en fin de parcours, s’adressent avec hospitalité aux non-initiés et à tous les curieux.

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Un appel aux dons lancé pour rénover cette église rongée par le « capricorne des maisons »

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La fondation du patrimoine lance un appel aux dons pour financer la restauration de l’église néoclassique, située à Saint-Louis, dans le Haut-Rhin. La charpente et les boiseries, grignotées par les insectes, doivent être rénovées en 2024.

Il faut sauver l’église Saint-Louis. La fondation du patrimoine lance un appel aux dons afin de financer une partie des travaux de cet édifice néoclassique du XIXᵉ siècle situé à Saint-Louis (Haut-Rhin), à la frontière avec la Suisse.

La première urgence sera de restaurer la charpente et les boiseries : elles subissent les attaques d’insectes xylophages, qui grignotent le bois petit à petit. De la poussière de bois a été retrouvée sur l’autel de cette église construite en 1842, signe de la présence de ces petites bêtes aussi appelées « capricornes des maisons ».

« Plus on attend, plus elles fragilisent la charpenteexplique Céline Mendelin, responsable régionale à la fondation de patrimoine. « À terme, des pièces de bois pourraient être tellement rongées qu’elles pourraient lâcher. C’est un problème qu’on ne peut pas laisser entraîner », assure-t-elle.

D’autant qu’il s’agit de l’église principale de la ville. Autre particularité : « C’est l’une des rares églises de style néo-classique »explique Thierry Curel, responsable du service immobilier de ville de Saint-Louis. « Elle a été fortement inspirée par Jean-Baptiste Kléber lorsqu’il était architecte du roi pour la Haute-Alsace », poursuites-il.

Les travaux seront en partie financés par la commune, qui pourrait également recevoir des fonds de la Collectivité européenne d’Alsace. Mais ces aides ne couvriront pas la totalité des frais, c’est en tout cas ce qu’anticipe la fondation. « L’église Saint-Louis n’est pas classée, elle n’est donc pas éligible aux aides de la Drac [direction régionale des affaires culturelles] », précise Céline Mendelin.

Les travaux, qui auront lieu en 2024, permettront également de rénover les vitraux du chœur : « Ils sont en mauvais état, asombris, le nettoyage et les petites restaurations permettront d’apporter plus de lumière », se réjouit Céline Mendelin. Enfin, un deuxième cycle de travaux, plus ambitieux, devrait commencer en 2025 et permettre la mise aux normes et la restauration globale de ce monument.

La fondation du patrimoine se mobilise donc afin de trouver les fonds nécessaires à la restauration de cette église paroissiale dédiée à Saint Louis, saint patron protecteur de la cité. Premier objectif : récolter 10 000 €. « On espère que ça pourra couvrir le reste à charge de la première partie des travaux pour la commune », développe Céline Mendelin.

En 2024, le coût total des travaux devrait être de 50 000 euros. Pour la deuxième phase de la restauration, il faudra compter environ 200 000 euros. Les travaux s’inscrivent, à plus long terme, dans le projet municipal d’organiser un festival trinational d’orgue.

L’église Saint-Louis possède en effet un orgue « construit par Alfred Kern en 1968 », précise la fondation. La ville possède par ailleurs un « riche patrimoine »constitué de pas moins de quatre orgues.

« Ils ont tous une sonorité différenteassure Thierry Curel. À Saint-Louis, à toutes les nuances musicales, donc on s’est dit qu’on pourrait organiser ce festival avec l’Allemagne et la Suisse. » Une manière de valoriser ce patrimoine, et de faire vivre les églises.

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« Pas de baisse de niveau des élèves » pour ce prof d’histoire en Dordogne

Les lycéens français ne connaissent pas l’histoire. C’est le constat mis en avant par une étude OpinionWay. Un exemple : un sur deux sait que la révolution française a commencé en 1789. Sur France Ble …

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France : des salariés du Mont-Saint-Michel en grève

Près de 350 marches à gravir, l’humidité, la station debout : des salariés de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, un des joyaux du patrimoine français, sont en grève pour réclamer de meilleures conditions…

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Est-ce que les juifs mangent du porc ?

La raison principale pour expliquer pourquoi les juifs ne mangent pas de porc semblent se trouver dans la Torah. Il y a des preuves que dans l’Antiquité, le cochon était consommé en Mésopotamie. L’archéologie a trouvé des traces d’élevage de porcs dans certaines régions. Mais cette pratique a disparu, et elle a été interdite par différentes religions, dont le judaïsme. Pour comprendre pourquoi les juifs ne mangent pas de porc, il y a donc deux aspects à analyser : le religieux et l’historique. L’interdiction prétendument divine de la consommation de porc chez les juifs aurait tout simplement sanctionné, sans susciter de critiques, une tendance agricole qui n’était plus productive et efficace.

Les Saintes Écritures sont souvent la raison avancée pour expliquer pourquoi les juifs ne mangent pas de porc. Le Lévitique fait partie des livres de l’Ancien Testament, le livre sacré des juifs, qui interdit la consommation de viande de porc dans le judaïsme. En effet, il autorise les juifs à manger uniquement des animaux qui ruminent. Le porc n’est pas un ruminant, il est donc exclu de la liste des produits alimentaires kasher. Dans le Deutéronome, on trouve un verset qui indique que les juifs doivent considérer le porc comme un animal impur. Pour certains anthropologues, l’argument religieux selon lequel les juifs ne mangent pas de porc est apparu après une série de changements sociaux et environnementaux qui ont arrêté de rendre rentable l’élevage de ces animaux.

S’il existe des preuves (…)

(…) Cliquez ici pour voir la suite

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« Ça a été un petit choc » : Keanu Reeves s’est rendu en Dordogne pour visiter la grotte de Lascaux

« On ne s’attend pas à croiser Keanu Reeves à Montignac ». Olivier Chatoret, l’un des guides de la célèbre grotte de Lascaux IV, a fait part de sa surprise à France Bleu Périgord lorsqu’il a vu l’acte …

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avec Navroz, les Parsis célèbrent la nature et la fertilité

Navroz-le-Nouvel-An-des-Parsis

À l’approche du 1er janvier qui marque le Nouvel An du calendrier grégorien, RFI part à la rencontre de communautés, à travers le monde, qui défend une manière singulière de célébrer le passage à la nouvelle année, parfois à des dates bien différentes. C’est le cas des Parsis, de religion zoroastrienne et installée en Inde depuis le VIIIe siècle, qui le fêtent lors de l’équinoxe du printemps. Une tradition reconnue par l’UNESCO comme un patrimoine mondial de l’humanité.

De notre correspondant en Inde,

Quand Mahtab Irani était enfant, c’est sa grand-mère qui préparait les belles tablées de la fête du Nouvel An, dans leur appartement du centre de Bombay. Son aïeule de religion zoroastrienne (1) était née en Iran et a émigré en Inde dans les années 1940, pour y rejoindre la famille déjà installée. Et elle a donc rapporté sa manière de célébrer cette fête. « Ma grand-mère plaçait sur la table un grand nombre d’aliments de la cuisine, de manière simple mais généreuse, afin de partager avec tout le voisinagese souvient sa petite-fille. C’était un très beau moment ». Au fil des années, Mahtab, âgée aujourd’hui de 32 ans, a repris avec ferveur cette tradition, et agrémente sa table de bien plus d’aliments achetés au marché, avec l’aide de sa sœur, qui adore peindre les œufs à poser sur la table. « Certaines années, nous préparons la table la veille, jusqu’à 3h du matin ! Notre grand-mère nous disait que nous en faisions trop ! », s’amuse-t-elle.

La table de Navroz reconnue par l’UNESCO

Le Nouvel An pour les Paris, appelé Navroz (« nouveau jour » en persan, écrit également Norouz ou Nowruz) (2) est célébré de l’Iran à l’Inde en passant par différents pays de l’Asie centrale, le jour du printemps, le 21 mars. Cette communauté dresse des tables garnies de nombreux aliments de cette saison, afin de symboliser la fertilité, la richesse et le renouveau : des œufs peints sont ainsi posés sur du riz, à côté de brins de blé, de pommes, de grenades garnies de pièces. de monnaie, de lait, de vin et de sucreries, le tout entouré de fleurs de saison. Comme dans la tradition chinoise, les Parsis choisissent un animal pour symboliser la nouvelle année – au printemps 2023, les Parsis sont ainsi entrés dans l’année du Lapin. Enfin, un miroir est présenté à toutes les personnes qui viennent à ce « buffet », qui doivent s’y regarder. Cela est fait pour « sourire à la nouvelle année », explique Shernaz Cama, la directrice de Parzor, une fondation regroupant cette communauté zoroastrienne installée en Inde depuis le VIIIe siècle, à la suite de la persécution musulmane en Iran. Parzor a contribué, avec d’autres organisations des pays environnants, à obtenir l’inscription de Navroz sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, en 2009, et le 21 mars est ainsi devenu la journée internationale de Navroz.

« Cette tradition date d’il ya 3 000 ans et elle était suivie à Persepolis, en Perserappelle Shernaz Cama. Elle met l’accent sur le partage des aliments lors de la tablée et renforce également notre connexion avec notre environnement en y apportant les aliments de la nature. ». Les pratiques de Navorze « commémorer la diversité culturelle et la tolérance et contribuer à renforcer la solidarité et la paix au sein de la communauté », détaille l’Unesco pour justifier la protection de cette fête.

La table de Navroze symbolise la fertilité, la richesse et le renouveau.
La table de Navroze symbolise la fertilité, la richesse et le renouveau. © Fondation Parzor

Une ouverture sur les autres communautés

« Navroz est un festival de partage », confirme Mahtab, qui se souvient que sa grand-mère invitait par exemple ses voisins musulmans de Bombay pour goûter les aliments de la tablée. Signe de la joie et de l’abondance retrouvée au printemps, après l’hiver.

Vanshika Singh a goûté à cette ouverture œcuméniste : cette hindoue de 32 ans a travaillé avec l’association Parzor pendant plusieurs années pour actualiser le dossier de reconnaissance de l’Unesco. « C’est l’un des rituels les plus faciles d’accès que j’ai eu à étudierreconnaît Vanshika. C’est un moment très personnel pour les familles, et malgré tout accessible, car l’objectif est justement de rassembler de manière très large. »

Cela contraste avec d’autres rituels, plus religieux, de la communauté zoroastrienne : le temple du feu, par exemple, qui est le centre des rites, est interdit aux personnes extérieures à cette religion.

Cette différence peut s’expliquer par l’aspect quasiment laïc de la célébration d’un événement aussi naturel que le printemps. « Je viens d’une communauté paysanneconfie Vanshika, et nous avons des traditions similaires à cette saison, à travers le festival de Vaisakhi, qui marque la fin des récoltes. » Vaisakhi se tient généralement à la mi-avril dans le nord de l’Inde, et marque aussi le passage dans la nouvelle année solaire.

L’UNESCO ne mentionne d’ailleurs pas d’aspect religieux dans son texte de reconnaissance de Navroz, mais seulement la tradition des communautés des douze pays de la région suivie le jour du printemps, et l’importance des zoroastriens parsis d’Inde à la perpétuer.

Le déclin de la communauté

La difficulté est toutefois de continuer à faire vivre cette tradition. Car le nombre de ces zoroastriens parsis est déjà très faible : sur 57 264 membres de cette communauté lors du dernier recensement indien de 2011, avec une baisse de 10% tous les dix ans. Donc, il y aurait à peine 50 000 Parsis en Inde aujourd’hui, le pays qui compte pourtant le plus d’adeptes de cette religion millénaire. Entre 15 000 et 25 000 autres zoroastriens se trouveraient en Iran, pour environ 150 000 personnes dans le monde entier.

Mahtab Irani veut cependant lutter contre l’oubli de Navroz : chaque mois de mars, elle fait grandir une plante de blé dans sa maison de Barcelone, où elle habite aujourd’hui, afin de le poser sur sa table du Nouvel An. « Pour moi, le fait que ce plant continue à pousser tous les ans est le signe que cette tradition est toujours vivanteaffirme ce trentenaire. Et je vais tout faire pour la transmettre à mon fils, qui a moins de deux ans aujourd’hui. »

(1) Le zoroastrisme est la première religion monothéiste du monde, née il ya plus de 3 000 ans, dont les fidèles honorent le feu comme symbole du divin. Elle a été la religion de l’Empire perse à plusieurs reprises jusqu’en l’an 651. Avec l’arrivée de l’islam, les zoroastriens qui n’ont pas voulu se convertir ont fui vers l’Inde.

(2) Novruz, Nowruz, Navruz, Nooruz, Nevruz, Nauryz, Navroz, Norouz – signifie « le nouveau jour ». Son orthographe et sa prononciation varient selon les pays.

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